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Le Périgord est depuis longtemps reconnu pour son patrimoine culturel et culinaire, en observant ses paysages et son histoire, je me suis aperçu que c'est un territoire riche d'une longue tradition viticole possédant de grands terroirs. Je m'attache ainsi à redécouvrir des terroirs oubliés et produire des vins authentiques et respecteux de l'environnement. Plus d'infos sur les vins
Une histoire d'hommes
Je m'appelle Florent Lagrenaudie, je suis un enfant du pays qui, après avoir fait des études de Japonais à l'université de Bordeaux, est parti faire ses classes à l'étranger. J'ai passé environ un an et demi en Nouvelle-Zélande où j'ai eu la chance de travailler à Carrick Winery et Peregrine Wines, des domaines viticoles à taille humaine, en agriculture biologique ou biodynamique et mené par des personnes talentueuses qui m'ont à la fois transmis leur passion et leur savoir. Je suis surtout resté dans l'île du Sud, notamment en Central Otago entouré de Pinot noir, de Chardonnay et d'un peu de Riesling, mais je suis également allé dans le Canterbury où j'ai eu la chance de travailler dans le très exigent Bell Hill Vineyard.
La fin de mon visa néo-zélandais coïncidant avec le début des vendanges en Australie, j'ai réussi à trouver une place dans une grosse winery, un peu l'équivalent de nos caves coopératives, à côté de Perth, près des Cabernet Sauvignon de la célèbre Margaret River, sur la côte Ouest australienne. J'ai passé là environ cinq mois à vinifier ; si le modèle et les vins ne cadraient pas avec ce que je voulais faire, j'ai tout de même appris beaucoup, notamment sur la rigueur et l'hygiène en cave.
J'ai ensuite décidé de finir mes classes au Japon, pays avec lequel j'étais déjà assez familier. J'y suis retourné pour un an environ où j'ai eu la chance de travailler pour Enoteca, un des principaux acteurs japonais du vin, comme sommelier et caviste. Je suis également passé par Watanabeya qui est maintenant mon importateur japonais.
Une histoire de terroirs
Entre temps, nous avons eu la chance de reprendre en famille le magnifique Domaine de la Vallade à Saint-Aulaye en Périgord. Le domaine, très ancienne propriété du seigneur de l'époque, possédait un peu de vigne jusqu'à la crise du phylloxera au début du siècle dernier, mais n'a jamais été un domaine viticole proprement dit mais plutôt une villégiature ou une ferme en poly-culture. Le domaine était dans un triste état quand nous avons pris possession des lieux : il avait été laissé à l'abandon pendant cinq ans, l'intérieur avait été saccagé et l'extérieur était complètement envahi de ronces et de végétation. Le projet, qui a maintenant abouti, était de restaurer les bâtisses et l'extérieur pour un faire un lieu d'évènements, de mariages ou de séminaires. J'avais cependant remarqué de jolies parcelles, en hauteur, assez pentues, et très calcaires, avec un peu d'argile, et parfaitement exposées Nord et Nord-Est.
J'avais petit à petit mûri mon projet en voyageant, et en rentrant, en 2018, j'ai repris une très belle, mais petite, parcelle de Merlot appartenant à mon père, sur des graves argilo-sableuses. J'ai aussi commencé à planter au domaine de La Vallade. Mon ambition est de parvenir à révéler le terroir de ces parcelles et de faire des vins de grande qualité, tout en ayant une viticulture saine, sans aucun produit chimique.
Mes pieds de vignes proviennent de la pépinière Bérillon ; ils sont greffés en fente à l'anglaise manuellement et sont issus de sélection massale, fournissant ainsi une diversité génétique au sein du même cépage. J'ai également choisi de planter de la Syrah, un de mes cépages favoris et plus enclin à s'adapter aux fortes chaleurs estivales que le Merlot par exemple. En souvenir de mes années Néo-zélandaises, et parce que ces coteaux me rappellent mes vendanges en Bourgogne, j'ai aussi planté un petit peu de Pinot noir et de Chardonnay.
Une Histoire de Cep
La vigne s'inscrit dans un temps long, un temps qui n'est peut-être plus trop adapté à nos sociétés de l'instantané. Alors, pour pouvoir financer mes plantations, continuer à développer mon modeste domaine petit à petit, et surtout faire du vin, apprendre et rencontrer d'autres vignerons passionnés, j'ai créé en 2019 Histoire de Cep. C'est un négoce avec lequel j'achète du raisin sur pied, qui est vendangé à la main et ramené ensuite dans mon chai, à Saint-Aulaye, où je le vinifie. L'ambition reste la même, faire des vins authentiques et de qualité. C'est aussi une belle aventure humaine par le partenariat avec d'autres vignerons. Nous faisons le suivi des parcelles tout au long de l'année ensemble, c'est bien plus qu'un simple acte d'achat. Dans ma recherche de qualité et ma conviction que les meilleurs raisins sont cultivés de manière saine, j'ai certifié Histoire de Cep en bio depuis le millésime 2020.
De cette histoire qui s'écrit encore, sont nées deux cuvées : un vin rouge, Espelida et un vin blanc, L'envol. Plus d'infos par ici
Histoire de Cep présente également d'autres services, en cohérence avec l'aventure du Domaine de la Vallade. J’élabore avec futurs mariés leur carte de vins, en accord avec leur menu et leur budget. Je propose ici mes vins mais aussi ceux d'amis vignerons qui travaillent avec la même conviction que la mienne.
Enfin, je vous fait aussi partager ma passion du vin à travers des ateliers de dégustions, cela peut-être dans un cadre privé, directement au domaine, ou dans le cadre d'un séminaire d'entreprise dans le lieu de votre choix. Plus d'infos par là
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